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Sons-Jeu (Sounds-Game) (1998, 21’00)
Premiered during the 1998 Cycle Acousmatique at the Studio 104 of the French Radio House in Paris on 18th June 1998. A new version was premiered at the same place on 19th June 1998.
2000 version.
The first version of this piece was premiered in 1998 for the 50th anniversary of concrete music. It was later augmented and performed in its final version at the Maison de Radio France in June 2000. The starting point is therefore a tribute to concrete music – a music that can play with sound in the same way one can play with a ball or with words. One of its inventions is the loop, solitary, rhythmic or reduced; evolving, interwoven or inversed… But beyond the loop, anything can be done with sounds, whether or not they are fixed onto a support. Train sounds can be found in this piece (a wonderful natural loop taking us for miles, far from familiar thoughts and a signature for concrete music…), insects, also, whose strident ‘loopings’ shifts according to their behaviour and who finally change into human voices through slow metamorphoses that, in turn, will liquefy and free themselves like free bubbles…that, in turn will… So, as the composer wonders: “Is it the sounds or is it ‘I’ who leads the game where one forgets everything?”
Sons-Jeu (1998, 21’00)
Création au Cycle Acousmatique 1998, Studio 104 de la Maison de Radio France, à Paris, le 18 juin 1998. Création de la nouvelle version dans le même lieu le 19 juin 2000. Version de 2000.
La première version de cette pièce a été créée en 1998 à l’occasion du cinquantenaire de la musique concrète. Elle a été par la suite augmentée, et donnée dans sa version définitive, à la Maison de Radio France en juin 2000. Le point de départ est donc un hommage à la musique concrète — qui sait si bien jouer avec le son comme avec une balle, ou avec des mots. L’une de ses inventions est celle de la boucle, solitaire et lancinante, ou démultipliée : évolutives, entrelacées ou inversées... Mais au-delà des boucles, tous les jeux sont permis avec les sons, fixés ou non sur un support. On retrouve dans cette pièce des sons de train (merveilleuse boucle naturelle qui peut nous entraîner sur des kilomètres, loin de nos idées peut-être ; et signature de la musique concrète...), des insectes, dont les stridences « bouclées » elles aussi évoluent selon leur comportement, et qui finalement se résolvent en voix humaines à travers de lentes métamorphoses qui, elles-mêmes, vont se liquéfier et s’émanciper comme des bulles en liberté... qui vont à leur tour... Alors, comme l’écrit le compositeur : « Sont-ce les sons ou « je » qui mène le jeu pour tout oublier ? »
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