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L'​Œ​il écoute

by Bernard Parmegiani

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      €7 EUR

     

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3.

about

L’Œil écoute (The listening eye) (1970), 19’11

— Premiered at the Gulbekian Foundation in Lisbon on 9th May 1970 (with a video directed by Walérian Borowzyck). —

In chronological order: “Train de passage” (Passing Train); “Passage d’insectes” (Passing Insects); “Harmonique” (Harmonics); “Signes” (Signs); “Souffles” (Breaths); “Expansion”; “Alternatif” (Alternative).

“Right on the outset, struck by the musical sonorities inside a train, the journey this piece is inviting you on is woven with different material and awakens our own imagination to comprehend the sounds, the power to guide those sounds into our inner labyrinths rather than follow them to Piura. This form of auditory contemplation tries to gives us time to wander away from our usual, all too familiar territories. Maybe, from looking too hard, man has forgotten to listen. And the eye, having become the ‘solitary wanderer’ can only hear what disturbs it. This is what I meant when I created the piece in 1970.”
(B. P.)

La Roue Ferris (The ferris wheel) (1971), 10’40

— Premiered at the Shipyard Festival in Menton, on 26th August 1971. —

This bewitching but efficient, mechanical but organic, piece is probably the acme of the composer’s repetitive style, in which he meant to capture the “perpetual moment”. “La Roue Ferris” (The Ferris Wheel) is the name Mexicans give to a ring of fireworks that turns and flies as it burns. This wild and crazy machine symbolises the eternal motion and destruction of time through cyclical repetitions.
“It’s still turning, mistaken for its own resonance that furiously keeps up the variations. From it is born wonder and then it dies, leaving us with the illusion of time. It moves in circumvolutions. Space takes it over till nothing is left… and the martins fly around in this new space, as if prolonging the festive symbol.”
(B. P.)

Espèces d'espace (Space species) (2002), 21’48

— Premiered at Multiphonies, Studio 104 of the French Radio House in Paris on 14th October 2002. 2004 version. —

The title was taken from Georges Perec. Meditation on the notion of a listening point. Here space is a metaphor for music: that which holds the sounds together. “Spaces appear whose meaning is confused by the appearance of heterogeneous sounds of different origins: they underline the strangeness of the locus they originate from.”
(B. P.)

Bernard Parmegiani (1927-2013)

A pioneer of electroacoustic music, Bernard Parmegiani is one of its major historical figures.
First sound engineer for the French television, he joined the GRM following his encounter with Pierre Schaeffer. After a training period during which he assisted confirmed composers such as Y. Xenakis and L. Ferrari, he became a permanent member from 1959 to 1992. When he left, he continued to compose in his own studio: Fabriquasons, which he had not stopped enriching since the sixties, in line with technological developments. This personalised instrument allowed him to explore the new sound resources offered by the transition from analogue to digital.
His tireless curiosity for Sound, in all its forms, which he describes as “living”, led him to diversify his production (236 titles). His concert work, comprising more than 80 opuses dedicated to electroacoustic music, is enriched by experiments carried out in collaboration with jazz personalities: J-L. Chautemps or M. Portal, virtuoso instrumentalists: D. Erlih, and also experiments with other media: video and music theatre. Particularly interested in the sound/image relationship, he has produced music for cinema, animated films, television, ballet, theatre, radio and advertising; credits and jingles, including the Roissy airport jingle, which was played for thirty-five years. Without a doubt, this 3” sonal is the most famous music for all those who have listened to electroacoustic music without knowing it!
“... Bernard Parmegiani is one of those rare composers whose style is immediately recognisable whatever the technology used. From magnetic tape to computers, from the unstable oscillators of the 1960s to today's systems, he has managed to keep a personal sound that gives a sense of self-evidence. Thanks to this evidence, made of simplicity and rigour, Bernard Parmegiani has become a sort of mentor, one of those artists who inspire many vocations; hence his current aura on the electronic generation ...”
(Daniel Teruggi and Christian Zanési)
Website: bernard-parmegiani.fr

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L’Œil écoute (1970), 19’11

— Création à Lisbonne, à la fondation Gulbekian, le 9 mai 1970 (avec une vidéo réalisée par Walerian Borowzyck). —

Successivement : “Train de passage” ; “Passage d’insectes” ; “Accords passagers” ; “Transition” ; “Harmonique” ; “Signes” ; “Souffles” ; “Expansion” ; “Alternatif”.

“Dès le premier instant, happés par la sonorité musicale perçue à l’intérieur d’un train, le voyage que propose cette pièce tissée de différentes matières, suscite en nous des climats propres à redonner à notre imagination un pouvoir sur les sons : celui de les guider dans nos labyrinthes secrets plutôt que de les suivre en Panurge. Cette forme de contemplation (auditive) tente de nous rendre ainsi disponible pour nous égarer hors des limites de nos habituels territoires par trop reconnus.
Peut-être qu’à trop regarder, l’homme finit par ne plus écouter. Et l’œil, devenu le ‘promeneur solitaire’ n’a d’oreilles que pour ce qui l’agresse, disais-je lors de la création de la pièce en 1970.”
(B. P.)

La Roue Ferris (1971), 10’40

Création au Festival des Chantiers Navals, à Menton, le 26 août 1971.

Cette pièce envoûtante et efficace, mécanique et organique, est sans doute l’apogée de la manière répétitive du compositeur, ce qui signifie chez lui la tentative de capturer “un instant perpétuel”. “La Roue Ferris” est le nom que donnent les Mexicains à un cercle garni de feux d’artifices qui tourne et s’envole en se consumant. Machine sauvage et folle, elle symbolise le mouvement du temps qui s’éternise et s’abolit par des répétitions cycliques.
“Elle tourne encore, confondue elle aussi avec sa propre résonance dont elle entretient, avec acharnement, les variations. Le merveilleux naît et meurt, nous laissant l’illusion de sa durée. Elle se déplace dans des circonvolutions. L’espace s’en accapare. Il n’en reste plus rien... et les martinets tournoient dans cet espace libéré, comme pour prolonger ce symbole de la fête.”
(B. P.)

Espèces d'espace (2002), 21’48

— Création à Multiphonies, Studio 104 de la Maison de Radio France, à Paris, le 14 octobre 2002. Version de 2004. — 

Le titre est emprunté à Georges Perec. Méditation à partir de la notion de point d’écoute, l’espace est ici une métaphore pour dire la musique : ce qui tient ensemble les sons. “Des espaces apparaissent dont le sens est brouillé par l’apparition de sons hétérogènes, d’origines diverses : ils soulignent l’étrangeté du lieu où ils se produisent.”
(B. P.)

Bernard Parmegiani (1927-2013)

Pionnier de la musique électroacoustique, Bernard Parmegiani est un de ses représentants historiques majeurs.
D'abord ingénieur du son à la télévision française, il intègre le GRM à la suite de sa rencontre avec Pierre Schaeffer. Après un stage pendant lequel il assiste des compositeurs confirmés tels que Y. Xenakis, et L. Ferrari, il en devient membre permanent de 1959 à 1992. À son départ, il continue de composer dans son propre studio : Fabriquasons qu'il n'avait cessé d'enrichir depuis les années soixante, au fil des évolutions technologiques. Cet instrument personnalisé lui permet d'explorer les ressources sonores nouvelles offertes par le passage de l'analogique au numérique.
Son inlassable curiosité pour le Son, sous toutes ses formes, et qu'il qualifie de vivant, le conduit à diversifier sa production (236 titres). Son œuvre de concert, comportant plus de 80 opus dédiés à la musique électroacoustique, s'enrichit d'expériences menées en collaboration de personnalités venues du jazz : J-L. Chautemps ou M. Portal, d’instrumentistes virtuoses : D. Erlih, et aussi d'expériences avec d'autres mediums : vidéo ou théâtre musical. Particulièrement intéressé par la relation son/image, il réalise des musiques pour le cinéma, le film d'animation, la télévision, le ballet, le théâtre, la radio, la publicité ; des génériques et des jingles parmi lesquels celui de l'aéroport de Roissy, diffusé pendant trente-cinq ans. Sans doute, ce sonal de 3” est-il la musique la plus connue d'auditeurs qui ont écouté de la musique électroacoustique sans le savoir !
“… Bernard Parmegiani fait partie de ces rares compositeurs au style immédiatement reconnaissable quelle que soit la technologie utilisée. De la bande magnétique à l'informatique, des oscillateurs instables des années 60 aux systèmes actuels il a su garder un son personnel qui donne le sentiment d'une évidence. Grâce à cette évidence, faite de simplicité et de rigueur, Bernard Parmegiani est devenu en quelque sorte un passeur, un de ces artistes qui suscitent de nombreuses vocations ; d'où son aura actuelle sur la génération électronique ...”
(Daniel Teruggi et Christian Zanési)
Site : bernard-parmegiani.fr

credits

released March 5, 2021

Originally released in 2004 (CD) with Fabriquasons
℗ 1970/71, 1971, 2002 Bernard Parmegiani
© 2021 INA grm
Works published by Maison ONA
Cover picture: Bernard Parmegiani

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about

Bernard Parmegiani Paris, France

1927 – 2013

Bernard Parmegiani is a pioneer and leading light of electroacoustic music. He leaves behind him a vast and fascinating œuvre, a priceless heritage for today's generation.

His life was structured around a few mainstays: working in a studio filled with machines, lighting a pipe filled with Amsterdamer, in the company of his wife (“first ear”), and not least, a few affectionate cats.
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