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De Natura Sonorum

by Bernard Parmegiani

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about

De Natura Sonorum (1975), 52'46

— Premiere of the complete version at the Salle Wagram in Paris on 3rd June 1975. A suite of twelve studies, divided into two series of six. —

“The first series comprises six related movements, usually organised in pairs, electronic sounds with instrumental and more rarely, concrete sounds: ‘Incidences/résonance’ (Incidences/Resonances) brings into play controlled resonances akin to sounds of concrete origin in a process that helps to expand the variable electronic sound sources. Here, ‘incidents’ are opposed to one-off ‘accidents’ in the second movement: ‘Accidents/ harmoniques’ (Accidents/Harmonics). In the second movement, very short events of instrumental origin change the harmonic tone of the continuum they interrupt or overlap.
Moreover, the high notes are underplayed, which stimulates the attention given to other phenomena generally hidden by the melodic form applied to the instrumental play. ‘Géologie sonore’ (Sound Geology) is similar to a flight over an area where different ‘sound’ layers come to the surface one after the other. When seen from high above, instrumental and electronic sounds seem to fuse… ‘Dynamique de la résonance’ (Dynamics of Resonance) is a microphonic exploration of a single sound resonating through different forms of percussion. ‘L’Étude élastique’ (Elastic Study) places together various sounds produced by ‘touching’ elastic or instrumental skins (baloons, doumbeks) or vibrating strings and a number of instrumental gestures close to this ‘touch’, using electronic processes to generate white noise.
‘Conjugaison du timbre’ (Conjugated Tone), the last movement in the series, uses the same substance to apply rhythmic forms onto a perpetually varying tone continuum. The second series of movements draws its inspiration from concrete and electronic sources rather than instrumental ones. ‘Incidences/battements’ (Incidences/Beatings) is a reminder of the first movement in the first series which then quickly moves into ‘Natures éphémères’ (Ephemeral Natures): ephemeral play on instrumental and electronic sounds, singled out by their internal trajectory rather than by the material itself. ‘Matières induites’ (Induced Matters): just as molecular effervescence triggers changes of state, it seems that the different states of these sound materials can be generated by each other or through induction processes. In ‘Ondes croisées’ (Crossed Waves), the pizz vibrations interfere with somehow ‘visible’ water drops on the surface of a similar material. ‘Pleins et déliés’ (Downstrokes and Upstrokes) can be listened to as the energies absorbed in the motion of bouncing bodies, while hollow ‘bubbles’ and points bring together some people’s gravity and others’ downwards movements. The work finishes with ‘Points contre champs’ (Reverse Angle Points). Here, the notion of perspective of the different sound threads weaving a kind of network, or field, traps the occasional iterative elements in the foreground and progressively absorbs them, giving more space for the angle—and the chanted sound—to grow.”
(B. P.)

Bernard Parmegiani (1927-2013)

A pioneer of electroacoustic music, Bernard Parmegiani is one of its major historical figures.
First sound engineer for the French television, he joined the GRM following his encounter with Pierre Schaeffer. After a training period during which he assisted confirmed composers such as Y. Xenakis and L. Ferrari, he became a permanent member from 1959 to 1992. When he left, he continued to compose in his own studio: Fabriquasons, which he had not stopped enriching since the sixties, in line with technological developments. This personalised instrument allowed him to explore the new sound resources offered by the transition from analogue to digital.
His tireless curiosity for Sound, in all its forms, which he describes as “living”, led him to diversify his production (236 titles). His concert work, comprising more than 80 opuses dedicated to electroacoustic music, is enriched by experiments carried out in collaboration with jazz personalities: J-L. Chautemps or M. Portal, virtuoso instrumentalists: D. Erlih, and also experiments with other media: video and music theatre. Particularly interested in the sound/image relationship, he has produced music for cinema, animated films, television, ballet, theatre, radio and advertising; credits and jingles, including the Roissy airport jingle, which was played for thirty-five years. Without a doubt, this 3” sonal is the most famous music for all those who have listened to electroacoustic music without knowing it!
“... Bernard Parmegiani is one of those rare composers whose style is immediately recognisable whatever the technology used. From magnetic tape to computers, from the unstable oscillators of the 1960s to today's systems, he has managed to keep a personal sound that gives a sense of self-evidence. Thanks to this evidence, made of simplicity and rigour, Bernard Parmegiani has become a sort of mentor, one of those artists who inspire many vocations; hence his current aura on the electronic generation ...”
(Daniel Teruggi and Christian Zanési)
Website: bernard-parmegiani.fr

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De Natura Sonorum (1975), 52'46''

— Création de la version intégrale Salle Wagram, à Paris, le 3 juin 1975.
Suite de douze études, constituées en deux séries de six. —

“La première série se compose de six mouvements dont la plupart mettent en relation, généralement par couple, des sons électroniques avec des sons instrumentaux et plus rarement concrets : ‘Incidences/résonances’ met en jeu d’une manière contrôlée des résonances ‘par sympathie’ d’événements sonores d’origine concrète avec des processus qui permettent l’entretien (prolongation d’un son) variable de sources électroniques. Les ‘incidents’ ici sont opposés aux ‘accidents’ ponctuels du second mouvement : ‘Accidents/harmoniques’. Dans ce second mouvement, des événements parfois très brefs d’origine instrumentale viennent modifier le timbre harmonique du continuum qu’ils entrecoupent ou sur lequel ils se superposent. Par ailleurs le jeu de hauteurs réduit au minimum crée une zone d’attention à d’autres phénomènes généralement masqués par la forme mélodique appliquée au jeu instrumental. ‘Géologie sonore’ s’apparente au survol d’un terrain dont les différentes couches ‘sonores’ émergeraient les unes après les autres à la surface. L’électronique et l’instrumental en viennent à se confondre par fusion, vus de si haut... ‘Dynamique de la résonance’ est une exploration microphonique d’un seul corps sonore mis en résonance par différentes formes de percussion. ‘L’Étude élastique’ confronte entre eux des sons dus à différents ‘touchers’ de peaux élastiques ou instrumentales (baudruches, zarb) ou cordes vibrantes et différents gestes instrumentaux comparables à ce ‘toucher’ mais réalisés par l’intermédiaire de processus électroniques générateurs de bruits blancs. ‘Conjugaison du timbre’, dernier mouvement de cette série, utilise la même matière pour appliquer des formes rythmiques sur un continuum dont le timbre est en continuelle variation.
La deuxième série de mouvements fait davantage appel au concret et à l’électronique cependant que l’instrumental y apparaît de façon très éphémère. ‘Incidences/battements’ est une forme de rappel du premier mouvement de la première série, et débouche très rapidement sur ‘Natures éphémères’ : jeu de sons éphémères instrumentaux et électroniques davantage individualisés par la forme de leur trajectoire interne que par leur matière elle-même. ‘Matières induites’ : de même que des effervescences moléculaires donnent lieu à des transformations d’état, il semble ici que les différents stades de ces états des matières sonores soient issus les uns des autres comme par induction. Dans ‘Ondes croisées’, les vibrations audibles de pizz interfèrent avec les ondes que l’on devine ‘visibles’ de gouttes d’eau sur une surface de la même matière. ‘Pleins et déliés’ peut être écouté comme une étude des énergies amorties de corps mis en mouvement puis rebondissants. Telles des ‘bulles’ creuses et des points mettant en relation la pesanteur des uns et le mouvement très délié des autres. L’œuvre se termine par ‘Points contre champs’. Ici, la notion de perspective de différents fils sonores qui trament une sorte de réseau ou champ, rend captifs les éléments ponctuels itératifs du premier plan et les absorbe progressivement afin de donner libre cours au champ, — et aux chants sonores qui s’épanouissent.”
(B. P.)

Bernard Parmegiani (1927-2013)

Pionnier de la musique électroacoustique, Bernard Parmegiani est un de ses représentants historiques majeurs.
D'abord ingénieur du son à la télévision française, il intègre le GRM à la suite de sa rencontre avec Pierre Schaeffer. Après un stage pendant lequel il assiste des compositeurs confirmés tels que Y. Xenakis, et L. Ferrari, il en devient membre permanent de 1959 à 1992. À son départ, il continue de composer dans son propre studio : Fabriquasons qu'il n'avait cessé d'enrichir depuis les années soixante, au fil des évolutions technologiques. Cet instrument personnalisé lui permet d'explorer les ressources sonores nouvelles offertes par le passage de l'analogique au numérique.
Son inlassable curiosité pour le Son, sous toutes ses formes, et qu'il qualifie de vivant, le conduit à diversifier sa production (236 titres). Son œuvre de concert, comportant plus de 80 opus dédiés à la musique électroacoustique, s'enrichit d'expériences menées en collaboration de personnalités venues du jazz : J-L. Chautemps ou M. Portal, d’instrumentistes virtuoses : D. Erlih, et aussi d'expériences avec d'autres mediums : vidéo ou théâtre musical. Particulièrement intéressé par la relation son/image, il réalise des musiques pour le cinéma, le film d'animation, la télévision, le ballet, le théâtre, la radio, la publicité ; des génériques et des jingles parmi lesquels celui de l'aéroport de Roissy, diffusé pendant trente-cinq ans. Sans doute, ce sonal de 3” est-il la musique la plus connue d'auditeurs qui ont écouté de la musique électroacoustique sans le savoir !
“… Bernard Parmegiani fait partie de ces rares compositeurs au style immédiatement reconnaissable quelle que soit la technologie utilisée. De la bande magnétique à l'informatique, des oscillateurs instables des années 60 aux systèmes actuels il a su garder un son personnel qui donne le sentiment d'une évidence. Grâce à cette évidence, faite de simplicité et de rigueur, Bernard Parmegiani est devenu en quelque sorte un passeur, un de ces artistes qui suscitent de nombreuses vocations ; d'où son aura actuelle sur la génération électronique ...”
(Daniel Teruggi et Christian Zanési)
Site : bernard-parmegiani.fr

credits

released March 5, 2021

Originally released in 1978 (LP)
℗ 1974/75 Bernard Parmegiani
© 2021 INA grm
Work published by Maison ONA
Cover Design: TREE Studio
Photo: Bernard Perrine © INA, 1978

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about

Bernard Parmegiani Paris, France

1927 – 2013

Bernard Parmegiani is a pioneer and leading light of electroacoustic music. He leaves behind him a vast and fascinating œuvre, a priceless heritage for today's generation.

His life was structured around a few mainstays: working in a studio filled with machines, lighting a pipe filled with Amsterdamer, in the company of his wife (“first ear”), and not least, a few affectionate cats.
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